Les poules sont des animaux sociaux, pour leur bien-être il est recommandé de prévoir au minimum 2 poules. Si vous souhaitez plus de poules, sachez qu’un élevage est considéré comme professionnel au-delà de 50 volailles (poule, pigeon, dinde, oie…) et que les réglementations ne sont plus les mêmes.
L’installation d’un poulailler non professionnel doit respecter certaines règles sanitaires, d’urbanisme, et d’environnement. Ces règles sont valables aussi bien en zone urbaine, semi-urbaine, qu’en zone rurale. A ce titre, il est important de vous renseigner auprès de votre mairie.
Dans le contexte d’influenza aviaire il est recommandé de déclarer la présence de volaille chez vous, soit auprès de la mairie ou via le formulaire suivant en ligne : cliquez ici.
Voici également un résumé des risques de l’influenza aviaire et les précautions à prendre afin de protéger vos oiseaux : fichier PDF.
Les poules peuvent vivre jusqu’à 10 ans et demandent des soins quotidiens et un lieu de vie adapté.
Habitat :
Un enclos pour les protéger des prédateurs la nuit. C’est un bâtiment aéré avec des perchoirs et un espace pour les nids. Il doit être propre et nettoyé 1 fois par semaine (avec de l’eau de javel par exemple). La litière doit être changée régulièrement.
Les poules sont sensibles au chaud (prévoir de l’ombre), au froid et à l’humidité.
Pour que les poules puissent explorer et gratter le sol, elles doivent avoir accès à un parcours extérieur en majorité enherbé avec une zone où elles puissent faire des bains de sable. Idéalement 2 parcours sont proposés en alternance sans dépasser 10 semaines dans chaque afin de réduire la pression parasitaire. Un parcours « nomade » ou déplaçable peut être utilisé. Il convient pour clôturer ces parcours de placer un filet au-dessus pour empêcher les oiseaux sauvages de venir.
Eau :
Une poule boit en moyenne 10% de son poids chaque jour.
Eviter les bacs à même le sol qui peuvent être souillés, préférer des abreuvoirs pouvant être accrochés en hauteur et renouveler régulièrement l’eau.
Pendant 1 semaine chaque mois, il est conseillé d’acidifier l’eau avec du vinaigre de cidre (à la dose de 25mL/L) pour prévenir les troubles intestinaux.
Alimentation :
Le régime alimentaire de la poule est granivore-omnivore. Un aliment complet pour poule selon l’âge et la condition physiologique (ex : pondeuse) est idéalement indiqué. Il doit être composé de céréales (mieux si concassées), de protéagineux et de graines oléagineuses. Pour complémenter en calcium, il est conseillé de distribuer des coquilles d’huîtres pilées ou des granulés de carbonate de calcium. Pour une meilleure digestion les poules doivent avoir accès à de petits cailloux qui vont former le grit et aider au broyage des aliments. Des compléments alimentaires peuvent être recommandés lors de la mue.
Attention au stockage des aliments, ils doivent être gardés au sec et à l’abri des rongeurs ou des oiseaux sauvages. L’aliment et les graines sont distribués dans un récipient dans le poulailler.
Une poule peut consommer des déchets de tables mais attention à certains aliments qui peuvent être toxiques. Ces déchets ne doivent pas présenter de moisissures et attention aux plats contenant des œufs à cause de la salmonellose.
Liste non exhaustive des aliments toxiques : avocat, pomme de terre (pelures, tubercules, germées, verdis), oignons, feuilles de poireaux, pelures d’agrumes, de bananes et de kiwis.
Liste non exhaustive des plantes toxiques : hortensia, if, morelle noire, houx, laurier rose, marronnier d’inde, muguet, rhododendron, ricin, troène.
Suivi vétérinaire :
Les volailles d’élevage sont vaccinées lorsqu’elles sont encore des poussins.
Il n’y a pas d’obligation de vacciner des poules d’agrément sauf si vous les exposez pour des concours.
Un bilan de santé annuel est recommandé avec une analyse de selles afin que nous puissions vous prescrire un programme de vermifugation adapté.